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À Propos

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Après un parcours de comédienne Laurence Renn Penel  se tourne vers la mise en scène. Elle travaille régulièrement avec une équipe composée de comédiens, de clowns, et de musiciens.

Co fondatrice de la compagnie Allium théâtre en 1994 à Paris, elle a également suivi une formation de clown et mis en scène plusieurs spectacles clownesques.

Elle a été assistante de Philippe Adrien au théâtre de la Tempête sur plusieurs spectacles et participé aux Rencontres à la Cartoucherie. C’est avec lui qu’elle découvre sa vocation pour la mise en scène.

           

Dans le cadre des « Rencontres à la Cartoucherie » - où des artistes s’interrogent sur le monde actuel à travers des formes courtes – elle a mis en scène  :                                   « Qu’est-ce qu’on fout là ? » qui traitait de l’exclusion et de l’arbitraire ;  un dialogue entre Staline et Maïakovski de Y. Yourtchenko, « Petit appel de nuit », qui interrogeait le rapport de l’artiste et du pouvoir. La troisième mise en scène « vox populi » de Lise Martin, était une satire sur le pouvoir. Pour ces différents travaux, elle a travaillé sur la forme clownesque.

 

Sa première mise en scène professionnelle au théâtre de la Tempête, en 2003,                   « Sale Boucan » était un brûlot politique clownesque traitant du phénomène du bouc émissaire. Co-écrit avec les acteurs/clowns, ce spectacle est repris au théâtre du Chien qui fume au Festival d’Avignon puis en tournée européenne et au Liban. 

 

Elle monte ensuite « Les Manuscrits du déluge » de Michel- Marc Bouchard, une pièce onirique sur la mémoire, au théâtre Tristan Bernard à Paris en 2006.

 

En 2007, elle crée « L’Autobus » de S. Stratiev (auteur bulgare) au Festival d’Avignon, suivi d’une tournée. Le spectacle, à la demande de Colette Nucci, est repris en 2018 au théâtre 13 à Paris. Cette pièce absurde, proche de l’univers de Ionesco, traite d’un pouvoir qui part à la dérive.

 

De 2008 à 2010, elle chargée de mission pour le Grand Paris. Recrutée en tant qu’artiste/metteur en scène, elle avait pour tâche de valoriser la création en Seine- Saint-Denis.

Dans ce cadre, elle a co dirigé une équipe et proposé la création d’un « Pôle des cultures urbaines » avec création d’un lieu phare, fédérateur et la mise en place d’un réseau de lieux de fabrique (création, diffusion et promotion des cultures existantes et naissantes) et réalisé un documentaire sur les artistes hip hop "Scènes Saint Denis".

 

En 2012, elle crée Renn Compagnie en Seine-Saint-Denis, dont elle devient la directrice artistique : le projet propose la mise en scène d’œuvres contemporaines ou la création d’œuvres originales. Il inclut la collaboration avec des chorégraphes, des musiciens et des circassiens.

La première création « États de crise », est présentée au festival d’Avignon en 2012.

 

Suit en 2014 «Misterioso 119» de Koffi Kwahulé, au théâtre de la Tempête. Pour cette tragédie musicale qui traite de la vie des femmes en prison, elle a collaboré avec le jazzman Frédéric Gastard.

 

En 2016, elle propose à Christiane Cohendy et Clotilde Mollet d’interpréter                           « De si tendres liens » de Loleh Bellon, spectacle joué au Petit Louvre au festival d’Avignon, repris à l’automne 2018 au Lucernaire à Paris.

 

 Elle enseigne également l’Art Dramatique (textes et improvisations) et accompagne de jeunes comédiens pour passer les concours d'admission dans différentes écoles. 

Elle anime des ateliers, et dirige des séances de théâtre interactif dans les lycées.

Elle travaille à l’adaptation de « Seule dans Raqqa » d’Hala Kodmani, en collaboration avec Gérard Elbaz, dramaturge. Syrienne, musulmane et résistante, dans une ville devenue la      « capitale du diable », Nissan Ibrahim est un symbole : Antigone dans une Syrie déchirée.Elle désire, pour ce projet, m’entourer de jeunes comédiens et de chanteurs, raconter la tragédie syrienne, la lutte de femmes contre la dictature et l’Etat islamique.

Elle travaille aussi à l'adaptation de « Rain » d’après Somerset Maugham. Écrite en 1920, la pièce traite de l'hypocrisie de  missionnaires dans les îles :  le personnage principal est un homme tyrannique qui croit que c’est pour le bien du monde que chacun doit adopter ses valeurs. Mais en vérité, il s’agit bien d’un pouvoir personnel. 

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